Alors
qu’à la fin du XXe siècle les femmes sont cantonnées au rôle de femmes au
foyer, dans les années 2000 elles doivent à présent jongler entre le travail et
les tâches ménagères. En réalité, ce n'est qu'à partir du XXIe siècle que les
femmes deviennent vraiment libérées de la tutelle masculine. Une « fausse
réussite sociale » se manifeste puisque 80% des tâches ménagères restent
effectuées par les femmes. Le stéréotype de la femme forte dans le milieu
scolaire et dans les tâches ménagères, avec pour activités dominantes la
cuisine, la vaisselle, la gestion du linge, le ménage, les soins à la personne.
Alors que les activités à dominance masculine se portent sur les gros travaux
d’entretien comme le jardinage ou le bricolage.
La
femme se veut de plus en plus indépendante mais elle reste encore très peu
considérée comme telle dans les publicités.
Encore une fois, nous retrouvons la femme dans sa cuisine.
La façon dont elle est habillée nous laisse supposer que c'est sa tenue de
travail. Elle utilise son ordinateur, en même temps qu'elle téléphone, fait à
manger et berce son enfant. Une fois de plus et malgré qu'elle soit très
occupée, elle garde le sourire et semble heureuse. La phrase d'accroche
« Ma recette du bonheur » semblerait être avoir une cuisine
suffisamment bien agencée pour lui permettre de travailler sur son plan de
travail tout en continuant son rôle de mère de famille.
Certes,
une indépendance s'installe de plus en plus depuis les années 70, mais les
stéréotypes restent toujours présents. La publicité montre plus que des
avancées sociales : en effet, la femme mène désormais une sorte de double
vie : sa vie professionnelle et sa vie familiale. Il y a donc un décalage.
C’est-à-dire que, malgré une répartition des tâches qui se fait de plus en plus présente, la femme
reste cependant la plus active dans rôle, elle continue d’être ménagère,
tout en devant assurer sa vie professionnelle.
Malgré une forte avancée sociale, les femmes persistent inégales face aux hommes : un salaire moins élevé à qualification égale, pas d'évolution de carrière ou alors très faible, ce sont toujours les femmes qui accomplissent 80% des tâches ménagères ; les exemples sont nombreux. Depuis 1970, les écarts se sont considérablement réduis mais à présent, la situation stagne.
Malgré une forte avancée sociale, les femmes persistent inégales face aux hommes : un salaire moins élevé à qualification égale, pas d'évolution de carrière ou alors très faible, ce sont toujours les femmes qui accomplissent 80% des tâches ménagères ; les exemples sont nombreux. Depuis 1970, les écarts se sont considérablement réduis mais à présent, la situation stagne.
Voyons à présent la répartition des tâches ménagères
avec des exemples concrets. Nous constatons grâce à ces deux documents que la
répartition des tâches ménagères est encore inégale. Les femmes accordent plus
de temps que les hommes dans l’accomplissement des corvées : l’étude
réalisée par l’INSEE démontre que pour 80% des cas se sont les femmes qui
effectuent le repassage, 70% concernant les repas quotidiens, elles consacrent
également plus de temps pour les soins à la personne avec en moyenne 31 min par
jour. Alors que le conjoint s’occupe plus des travaux manuels tels que le
bricolage pour près de 80% des cas, ou du jardinage auquel ils consacrent en
moyenne 22 min par jour.
Cette « mauvaise » répartition des tâches
domestiques a des incidences : en effet, les femmes sont moins présentent
sur le marché du travail (elles ne peuvent consacrer, en moyenne, que 2h39 à
leur profession à l’inverse des hommes qui consacrent 3h55 en moyenne par jour)
, leur empêchant de se développer et donc ne peuvent pas bénéficier d’évolution
de carrière.
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